Le marché de l'immobilier de l'ancien à Saint Max : à l’aube de nouvelles opport

Après une année marquée par des fluctuations significatives, le marché de l'immobilier de l'ancien à Saint-Max, dans les Vosges, présente un tableau contrasté. Entre la baisse généralisée des prix au mètre carré et des volumes de transactions en recul, les investisseurs et acquéreurs doivent composer avec une dynamique de marché incertaine.

Le marché immobilier de l'ancien dans le Grand-Est connaît des évolutions notables au cours des 9 premiers mois de 2024. Les prix des biens immobiliers ont subi des révisions à la baisse, signe d’un ajustement du marché après plusieurs années de hausses soutenues.

Pour les maisons, le prix moyen au mètre carré dans la région Grand-Est s’élève à 1 815 €, enregistrant une baisse de 3,1 % sur un an. Cette diminution des prix, bien que modérée, s’inscrit dans une tendance plus large de rééquilibrage des marchés immobiliers post-pandémie, où les hausses spectaculaires de 2020 et 2021 semblent s’atténuer. Dans le Grand Est, les acheteurs potentiels peuvent donc espérer accéder à des biens avec des marges de négociation plus favorables. Le montant moyen d’acquisition d'une maison s’établit à 212 655 €, pour une superficie moyenne de 123,4 m². Cette stabilité relative des surfaces achetées montre que les acquéreurs, même en période de récession économique, privilégient encore l’espace et le confort des habitations plus spacieuses, témoignant d’un besoin croissant de qualité de vie dans un contexte incertain.

A Saint Max, pour les maisons, sur les 68 ventes observées, les prix au m² sont compris entre 2 035 € et 2 522 € soit près de 20% de plus que les prix dans la région.

Du côté des appartements, le marché de l’ancien dans la région Grand-Est subit une contraction plus marquée. Le prix moyen au mètre carré atteint 2 210 €, en baisse de 5 % par rapport à l’année précédente. Ce recul plus prononcé par rapport aux maisons s’explique en partie par une demande moins forte pour les petites surfaces, notamment dans les zones où les prix ont déjà atteint des sommets jugés excessifs par de nombreux investisseurs.

Le montant moyen d’acquisition d’un appartement s’établit à 130 196 €, avec une superficie moyenne des transactions de 63,7 m². La baisse des prix de l’appartement n’est pas une surprise, car les tensions économiques de ces derniers mois, conjuguées à une hausse des taux d’intérêt, ont contraint de nombreux acheteurs potentiels à réévaluer leur budget. Pour les appartements, sur les 97 ventes observées, les prix au m² sont compris entre 1 341 € et 1 623 €, soit des prix bien en deçà de ceux observés dans la région.

Des facteurs économiques pesant sur le marché

La situation économique générale pèse également lourdement sur l’évolution du marché immobilier. La hausse des taux d’intérêt, amorcée en 2023 et poursuivie en 2024, a eu un effet direct sur la capacité d’emprunt des ménages. Les banques, plus frileuses, durcissent leurs conditions de crédit, ralentissant ainsi les transactions immobilières. Face à cette conjoncture, les acheteurs, en quête de sécurité, sont moins enclins à prendre des risques financiers, ce qui se traduit par une stagnation des ventes, tant pour les maisons que pour les appartements.

Par ailleurs, la crise inflationniste affecte également le comportement des acheteurs. L’augmentation des prix des biens de consommation courante, associée à la hausse des coûts énergétiques, amène les acquéreurs à réfléchir davantage à la rentabilité à long terme de leur investissement immobilier. Ils sont nombreux à privilégier des biens plus économes en énergie, ce qui influence directement la demande pour certains types de logements, notamment ceux construits avant 2000, qui nécessitent des travaux de rénovation pour atteindre les standards énergétiques actuels.

Cependant, tous les indicateurs ne sont pas au rouge. L’investissement locatif, porté par la demande constante de logements en location dans cette région touristique, continue d’attirer des investisseurs cherchant à diversifier leur patrimoine. La proximité de Saint-Max avec Nancy, ainsi que son cadre de vie agréable, demeurent des atouts non négligeables pour ceux qui cherchent à acheter à moindre coût tout en s’assurant une rentabilité locative stable.

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